par tmartin » Lun 11 Juil 2022 05:14
Les congélateurs aujourd'hui sont plus volontiers à -20 voir -22 que -18 alors que la glace se consomme entre -12 et -15 et il n'y a guère plus dans le présentoir.
La plupart (pas toutes puisque les glaces alcoolisée - l'alcool gèle à -117 - et certaines textures comme celles de la banane durcissent à des températures très basses) des glaces et sorbets des glaciers une fois mis dans un congélateur deviennent aussi dures que les préparations maison... si on attend la descente en température (48h) surtout avec la mode du light. C'est même vrai pour certaines glaces industrielles, que ce soit en bac ou en pot comme les häagen dazs en pot qui mis au congelo à -22 ne sont pas spécialement boulables, même si quelques "mix" de préparations glacées dont la liste des composants est une liste à la prévert et la texture une mousse qui arrive à se tenir en décongélation, ce qui permet leur transport du supermarché à chez soi sans se retrouver avec des coulures gelées une fois remise à basse température.
Je veux dire par la que les conseils de notre ami Ice Daddy permettent d'éviter les erreurs (***), ou de corriger certaines textures difficiles, mais on n'empêchera pas le froid de durcir les aliments, fussent de la glace ou du sorbet et les performances de nos congélateurs modernes finissent par avoir raison de beaucoup de préparation, surtout amateur, puisqu'ils ne comportent pas les adjuvants ni les composants qui aident à une texture boulable même sous la température de consommation. (Je n'ai pas parlé du foisonnement parceque je ne suis pas convaincu que ce soit prépondérant, suite à la remarque d'un pâtissier (patisserie21) qui me faisait remarquer qu'une mouse au chocolat était bien plus foisonnée qu'une glace - encore que certaines glaces industrielles le soient autant - et pourtant finissait en béton dans le congélateur).
(***) erreurs ou besoin de correctifs ou acceptation : Je lis dans le site en lien que l'on vient de nous proposer que le chocolat serait plus difficile ... je ne sais dans quelle condition de préparation, mais je vais donner 2 exemples à partir de la même "crème anglaise" d'une préparation vanille : mettre du chocolat malté en poudre en début de turbinage ou une tasse à café de ... café (très fort évidemment, au minimum en ristretto) et non du café en poudre donnera une glace café 2 fois plus dure que celle au chocolat (qui est boulable à -16/-18 mais pas à -22), simplement par le fait qu'on y a ajouté ... de l'eau
# C'est une erreur si on se contente d'ajouter des tasses de café comme on le préparerait pour le petit déjeuner ("des" dans ce cas si on veut un parfum non dilué) : on ajoute beaucoup d'eau !
# C'est une acceptation si on ne veut pas passer par la case café lyophilisé : il faut en accepter la conséquence qui est une dureté plus importante, ce qui n'empêche pas la boulabilité à température de consommation ... sinon (si à cette température c'est toujours trop dur), c'est qu'on a fait une erreur
# I ya besoin de correctifs si on veut absolument essayer de reculer les températures de boulabilité ou ... corriger des erreurs (cf les conseils de notre ami Ice Daddy)
dans ce dernier cas, je pose quand même juste la question : est-ce toujours souhaitable ? ie : vouloir de la glace boulable à -22 : ne serait il pas un peu équivalent à vouloir boire, au risque de se bruler les lèvres, du café à 80-90° qui est sa température idéale de préparation et non à température de consommation qui doit être sous les 70° ?